Johnny Hallyday enflamme le stade de France

Publié le par admin

Les fans ont participé activement vendredi soir au premier des trois concerts parisiens de la dernière tournée de Johnny Hallyday, reprenant avec coeur tous les refrains de ses tubes, dans l'ambiance sentimentale et survoltée du Stade de France. Les 75.000 places en vente avaient trouvé preneurs depuis des mois, et les VIP n'avaient pas boudé leur plaisir : Alain Delon, Hugues Auffray, Robert Hossein, Chantal Goya, Robert Charlebois étaient là, et, parmi les politiques, le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin... "Je suis un fan", glissait Jean-Pierre Raffarin. "Ca fait 40 ans que je le connais", confiait Robert Charlebois. Chantal Goya se disait "émue" : "Comme Johnny il y en a très peu, ça fait de la peine qu'il arrête...". La mise en scène était maximale, avec un aigle métallique aux yeux rouges lumineux surplombant la scène installée à une extrémité du stade. Les jeux de couleur étaient incessants, avec des jets de lumière, des giclées de fumée, des images acidulées défilant sur des écrans. Pour "Allumer le feu", le chanteur lui-même semblait cerné par un brasier tandis que la scène était bordée d'une rampe de geysers de feu. Pendant plus de deux heures et demi, les fans ont repris les refrains des chansons de jadis: "Oh que je t'aime que je t'aime", "Excuse-moi partenaire", "Allumer le feu", "On a tous en nous quelque chose de Tennessee", "Qu'on me donne l'envie, l'envie d'avoir envie"... Le public se déhanchait au rythme du rock'n roll. "Est-ce que tu veux m'aimer", disait une chanson. "Oui !", hurlait le public. On voyait défiler sur les écrans les grandes plaines américaines et cette fameuse route 66 (bientôt l'âge du chanteur) qui donne son nom à la tournée. "Quel bonheur d'être avec vous ce soir", lançait Johnny. "Je vais toujours vous avoir dans le coeur, vous graver dans ma vie". "Et maintenant que vais-je faire, maintenant que vous êtes partis", concluait le chanteur, avec une adaptation de la chanson d'Aznavour ("Maintenant que tu es partie") avant de disparaître dans une trappe enfumée.

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N
Y’en a marre de Johnny, il ne veut même pas payer ses impôts en France, qu’il retourne en Suisse. En plus, son show de vieux rocker, c’est beauf. Ne peuvent-ils pas laisser la place à des jeunes talentueux ?
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